Est-ce le fait d’une recrudescence des caillassages des baies vitrées, d’un mauvais réglage des rouleaux-brosses des stations de lavage, ou encore l’œuvre d’une main anonyme, toujours est-il que les noms de baptême apposés sur les rames ont une tendance à disparaître du paysage de l’agglomération de Montpellier, plus particulièrement sur les motrices des rames des lignes 2 et 3.
A la différence des rames Citadis 401 Alstom qui opèrent sur la ligne 1, où les noms de baptême sont lisibles sur la partie supérieure de deux modules intermédiaires (exemple : Ville de Clapiers), et donc difficilement effaçables, les noms de baptême des rames Citadis 302 et 402 Alstom, qui circulent sur les lignes 1, 2, 3 et 4, sont appliqués au bas des baies vitrées qui jouxtent les portes à un seul vantail dont est équipée chaque motrice de bout de rame, et c’est là que le bât blesse.
Cette spécificité de noms de baptême de rames que partage Montpellier avec le Mans notamment, fait partie de l’héritage de l’ère Georges Frêche, ancien président de la communauté d’agglomération de Montpellier, une particularité dont l’actuel président, Jean-Pierre Moure, a l’air de se désintéresser tant il est absorbé par sa candidature aux élections municipales de Montpellier de 2014.
Lien vers les noms de baptêmes des rames Citadis 302 de la ligne 2 avant l’affectation de sept d’entre-elles sur la ligne 4, le 7 avril 2012.
Info : Edouard Paris
